Guillaume Saës-Conférencier en mathématique et en data science

Selon le CNRS, 18% du PIB et 13% des emplois en France sont impactés par les mathématiques, ce qui met en évidence leur impact économique considérable. Les applications des mathématiques dans des domaines tels que l’Intelligence Artificielle ont notamment contribué à cette croissance, mais leur rôle ne se limite pas à cela. Un défi persiste dans la formation des étudiants, qui doivent être préparés pour répondre aux besoins du marché de l’emploi en constante évolution.
L’utilisation des mathématiques favorise l’innovation et la compétitivité dans divers secteurs d’activité, et leur importance ne peut être sous-estimée. Toutefois, l’incapacité à former suffisamment de professionnels qualifiés peuvent être préjudiciables à la croissance d’une entreprise. Il est donc crucial de maintenir les efforts pour améliorer la formation en mathématiques et garantir un flux régulier de nouveaux talents pour répondre aux besoins du marché en constante évolution.

Les IA commencent à prendre une place importante dans notre quotidien et cela n’est que le début avec Chat-GPT ou Midjourney. Pour que l’impact soit bénéfique, il est crucial que ces IA soient fiables, transparentes et éthiques. Cela peut sembler évident, mais de nombreuses IA actuelles ne remplissent pas ces critères, ce qui a déjà entraîné de graves conséquences pour les utilisateurs et la société en général.
L’IA de confiance est donc un enjeu majeur pour notre futur. En effet, elle doit prendre des décisions justes, être compréhensible, prévisible, respecter les normes éthiques et légales. Mais également être capable de s’adapter à son environnement et minimiser sa consommation de ressources et d’énergie. C’est pourquoi il est primordial de développer des IA de confiance et de mettre en place des réglementations pour garantir leur qualité et leur intégrité. Les IA de confiance sont un pas dans cette direction, et je suis convaincu que nous pouvons y arriver si nous travaillons ensemble pour développer des technologies responsables.

Aujourd’hui, plus de 31% des jeunes croient en au moins une théorie du complot ou contre-vérité scientifique, tandis que 21% pensent que la science est plus nuisible que bénéfique. Ainsi, la vulgarisation scientifique est devenue cruciale pour éviter la désinformation et l’obscurantisme dans la société.
De plus, dans le monde professionnel, il est devenu essentiel de savoir expliquer des concepts scientifiques complexes à ses collègues. Par conséquent, la capacité de communiquer efficacement des notions scientifiques est devenue un enjeu majeur pour de nombreuses entreprises.
La clé pour bien vulgariser la science est de s’adapter à son public et de proposer un discours objectif, créatif, personnel, clair et concis. En outre, les rencontres et les échanges entre individus restent une force incontournable pour progresser dans ce domaine.